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I’m a cyborg but that’s ok – Saibo gujiman kenchana août 25, 2008

Salut à tous, je vous propose encore un post sur un film, Je suis un Cyborg de Park Chang Wook, avec Im Su jeong (A tale of two sisters) et Rain (alias Jun Ji Hoon). Bon ce film n’est plus à présenter mais j’avais quand même envie de faire ma petite fiche dessus, car il est tout simplement génial.

Grogne habituelle
J’ai attendu pendant longtemps qu’ils le passent au ciné chez moi en vain, alors je peux toujours me brosser pour The Good, The Bad, and The Weird. Le fantastique Circuit Elysée qui règne en maître incontesté sur le cinéma en Martinique ne passent que des films à gros budgets et peut être un film récompensé en projection unique le jeudi soir, le tout à 8 euros la séance ><
Si mes souvenirs sont bons ils n’ont jamais passé que 3 films asiatiques en Martinique en un peu plus de 10 ans : « Shaolin soccer », « Crazy kung fu » et « The host » (même pas certaine pour « The Host ». Mais je ne sais pas, j’espérais… C’est comme quand je vais au vidéo club et que j’ espère trouver un film coréen sympa qui ne soit pas un film d’horreur… Bon il faut dire que le vidéo club c’est autre chose, ils avaient de super films avant, mais non seulement ils n’en commandent plus trop mais en plus, avec le temps les anciens disparaissent des étales. Bientôt c’est sur je vais y voir Garoojigi ><
C’est donc avec plaisir et surprise que cette semaine j’y ait trouvé Im a Cyborg, but that’s ok, je me suis littéralement jetée dessus (grosse malade). Faut bien profiter de la qualité dvd quand même ^^

Le film


Après sa trilogie sur la vengeance, et autres films du genre noir, le (fabuleux) réalisateur coréen nous offre une toute autre ambiance plus attendrissante qu’inquiétante.

Young-Goon qui croit être un cyborg, est internée dans un hôpital psyquéatrique; elle refuse de s’alimenter, pensant que sucer des piles lui redonneront des forces mais que la vrai nourriture va la tuer. Il Soon est dans le même hôpital, les médecins l’on diagnostiqué antisocial et schizophrène, sa spécialité est de voler les traits de caractères des gens après les avoir observé longuement. Celui- ci va tomber amoureux de Young-Goon et va tout faire pour l’aider et l’empêcher de se laisser mourir de faim.

Le générique est assez révélateur de ce qu’on verra dans le film. D’emblée on est plongé dans un autre monde par l’image en négatif (je ne suis pas sure que ça soit le terme exact). La caméra se ballade dans les rouages d’une machine inconnu, le tout sur une musique du type classique entraînante mais pas joyeuse. Nous voilà entraîné dans les méandres d’un monde inconnu afin d’essayer de voir comment il fonctionne.
La première scène s’ouvre sur une usine de radio où tout est uniforme, le sol et les murs sont verts, les tables se ressemblent toutes, les ouvrières ont toutes ce même uniforme rouge vif, et une voix diffuse les instructions à travers les haut-parleurs. Tout le monde exécute les mêmes mouvements en même temps, c’est une sorte de une machine bien huilée ou tout ce déroule parfaitement jusqu’a ce qu’un des éléments (Young Goon) déconne. Ca nous paraît irréel, et plus on avance dans la scène plus on se demande où est la part de réalité.

Dans ce film deux mondes s’opposent, celui de la réalité et celui de la folie ou celui des sains d’esprit et celui des malades mentaux. Ce qui est assez frappant c’est que l’on trouve plus d’humanité chez les malades mentaux que chez les autres.
La mère de Young Goon surtout, ne semble avoir aucune humanité elle se préoccupe plus de son restaurant que de sa famille, et préfère nier les problèmes plutôt que de les affronter. Elle est tellement bizarre que l’on se demande si elle est bien dans sa tête, ses actes ne sont pas logiques.
Les médecins font leur boulot, mais on ne les sent pas si impliqués que ça. Par exemple l’un d’eux se moquait des malades lors d’une sorte de table ronde. Ou autre exemple qui m’a fait sourire, c’est quand Young Goon avoue à son médecin qu’elle est un cyborg, celui-ci lui dit « c’est pas grave mais surtout il faut que tu manges » en lui fourrant un gâteau dans la bouche ^^ C’est logique vu qu’avant elle se laissait mourir de faim mais ça sonnait bizarre, et puis je suis pas médecin mais le coup des electrochoc je trouve ça barbare.
D’un autre coté l’univers des malades est complexe, ils ont chacun leur histoires et leurs propres petits monde mais à la fin du film ont a l’impression que leurs monde ne font plus qu’un, ils s’entraident, se font des coups bas, s’aiment… Ce film donne donc une vision plus humaine des malades mentaux, et est très attendrissant.

Les acteurs principaux

Rain est vraiment super dedans, j’aime trop sa petite bouille quand il est préoccupé. Et son personnage en lui-même est très attachant, très fantaisiste mais observateur c’est lui qui semble avoir une juste vision du monde, il arrive à voir ce qui cloche chez les autres et se rends bien compte que ça ne va pas chez lui même s’il n’y peut rien. Par moment il a l’air d’un grand enfant perdu (il a été abandonné par sa mère) et par d’autres il est bizarre. Im Su jeong est parfaite elle aussi elle à l’air d’être complètement rentrée dans son personnage que l’on plainds toujours malgré ses plusions meurtrières.

Petite note : pour les besoins du film elle pesait 39kg pour 1m63 on la reconnait à peine, elle à l’air d’une petite chose toute fragile.

Petite fiche rapide sur Rain.

Je dois dire que je ne suis pas une grande fan de Rain en tant que chanteur. Il chante bien, et même très bien, mais je ne trouve pas sa voix intéressante, elle est un peu fade, comme celle de Boa. Par contre après l’avoir dans le drama Full House j’ai commencé à l’aimer, en tant qu’acteur il assure et il progresse vraiment à ce que je vois.

Rain est le nom de scène de Jung Ji Hoon en occident, en Corée c’est Bi, et ailleurs c’est pluie dans la langue du pays concerné. Il est né le 25 Juin 1982 en Corée du Sud ou il étudiera la musique. Il mesure… hum hum infos contradictoires un peu partout donc je dirai qu’il mesure en moyenne 1m85 pour environ 75kg (se sont des infos qui évoluent mais qui prouvent qu’il est très loin de ces poseurs maigrichons qui peuplent le monde de la scène coréen).

Photoshopé mais pas mal quand même

Après des débuts chaotiques dans un boys band il devient une superstar dans toute l’Asie grâce à la JYP Entertainment qui va le former avec succès. En 2002 il sort Bad Guy (la chanson éponyme est l’une des seules que j’aime). La même année il joue dans le drama Orange puis dans Sang Doo! Let’s go to school !, puis Full House en 2004 qui fait de lui une superstar du hallyu. Il faut dire que ce drama inspiré d’un manwha est excellent et reste en tête des classements des meilleurs dramas jusqu’à maintenant, 4 ans et pléthore de dramas plus tard. Son dernier drama est A love To kill, je n’ai pas pu le voir en entier mais il avait l’air très bien et Rain était magnifique en brute au coeur tendre.
Je suis un Cyborg est son premier film (il a commencé fort avec du Park Chang Wook), et actuellement il tente sa chance à Hollywood avec SpeedRacer (bof bof) et Ninja Assassin qui sortira en 2009. Souhaitons lui bonne chance

Serait-ce un crime de tuer son coiffeur ?

Maudit Coiffeur ><

Excellente nouvelle il a viré son coiffeur !

(le strois photos datent de cette année)

 

sympathy for lady vengeance juillet 8, 2007

Filed under: Films — anarielle @ 8:39
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Origine :Corée du Sud

Réalisateur : Park Chang Wook

« Sympathy for lady vengeance » est le troisième opus de la trilogie du réalisateur coréen Park Chang Wook sur la vengeance ( après « Sympathy for mr vengeance » et le fameux « Old boy »)

lady.jpg

A seulement 19 ans Geum ja une jeune coréenne est condamné pour le meurtre d’un petit garçon. Le véritable coupable semble être monsieur Mr Baek son ancien professeur contre qui elle va développer une véritable haine. Pendant toutes ses années d’incarcération elle va s’endurcir en se cachant derrière une apparente « sainteté » pendant toute ces années elle va réfléchir à la vengeance parfaite.

Le ton de l’histoire est annoncé dès le générique, les ramifications d’une plante grimpante noire se dessinent peu à peu sur un fond blanc pur au son du clavecin. Peu a peu se détache sur se fond blanc une main blanche dans laquelle éclos une fleur rouge sang. Ces mains pétrissent une pâte et préparent avec soin et minutie un gâteau blanc. Peu à Peu le rouge s’infiltre dans se décors pur, il dégouline, il tache… Un oeil apparaît, la paupière est blanche et fardé de rouge vif, il se ferme une larme coule, le plan s’élargit et l’on voit l’autre oeil identique, la larme coule et annonce le nom du réalisateur Par Change Won.

Je ne sais bien si j’ai bien décris le générique mais il a vraiment attiré mon attention, tout y est, l’apparente pureté de l’héroïne, les ramifications de son plan, le rouge qui s’infiltre peu à peu comme du sang ou comme la rancune qu’elle à accumulé, sa tristesse, tout y est vraiment.
Un seul conseil âme sensible (de moins de 16ans) s’abstenir en regardant un film de Park Chang Wook on comprend vraiment ce que veut dire l’expression « film dérangeant, on est entre la fascination et la gêne, c’est un film très triste et violent mais il ne s’agit pas de la violence à laquelle on est habitué dans les film hollywoodiens.
Je ne m’attendais pas à autre chose après avoir vu « Old boy » qui est pour moi LE film tordu par excellence ^^ Enfin pour se faire un avis il vaut mieux le voir.

lady2.jpg